گزارشِ صد سال آدمربایی در زمانهی وبا
2014-04-18هنوز هم «روحانی یادت باشه» / پاسخی به منتقدانِ منتقدانِ روحانی
2014-04-30Ce n’est pas une nouvelle mode, ni une nouvelle façon de s’amuser. C’est une manière d’exprimer la colère.
On ne sait même pas qui est derrière cette initiative, ceux sont surtout des jeunes qui publient des photos avec leurs têtes rasées sur les réseaux sociaux – Facebook, Twitter, Instagram, Google+… Et ils le font en bravant l’interdiction et les restrictions établies ces dernières années, suite aux événements post-électoraux de juin 2009.
Samane et sa sœur Asie – Facebook
Ces jeunes Iraniens expriment leur contestation contre la répression des prisonniers politiques du lundi 17 avril.
Des prisonniers frappés
Selon le témoignage d’une soixantaine de prisonniers politiques publié sur Kaleme.com (le site principal des oppositions), les gardiens de la prison d’Evin (nord de Téhéran) ont brutalement frappé des prisonniers lors d’une fouille irrégulière dans leurs cellules, le 17 avril.
Bilan : « Une trentaine de blessés, dont quatre hospitalisés, avec les côtes brisées », selon Amnesty International.
Après l’apparition de quelque photos montrant les prisonniers avec les cheveux rasés (au parloir), plusieurs sympathisants du « mouvement vert » (surnom donné au courant d’opposition) se sont pris en photo avec le crâne rasé, en solidarité.
Les femmes aussi participent à l’évènement contestataire.
Parmi elles, on voit des activistes politiques et des journalistes comme Samane Abolpour, proche de Mohammad Khatami, ex-président de la République islamique. Elle a publié sa photo sur son compte Facebook (voir plus haut) en notant :
« J’ai rasé mes cheveux pour soutenir des prisonniers politiques à la prison d’Evin à Téhéran. Les prisonniers politiques ont été battus cruellement par les gardiens de la prison. »
Ecrit pour Rue 89
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