Dans l’ère moderne, le combat humain se résume entre deux choix : l’espoir ou le désespoir. L’espoir de réaliser du changement et du progrès ou alors se résigner face au déception.

La société iranienne progresse avec une vitesse incroyable. Pour arriver à cette stade du changement, il va falloir de l’espoir.Or, le documentaire “Iran, cache-cache avec mollahs” ne nous dépeint pas cette facette de la société iranienne. Invité sur le plateau de LCP pour commenter ce “caméra caché” les trois autres intervenants et moi-même avons essayé de parler de la facette cachée de la jeunesse iranienne qui ne nous est pas proposé par le film.

On peut qualifier ce documentaire comme l’histoire de deux jeunes iraniens souffrants et désespérés. Mais l’image projetée dans le film n’est pas représentative de la jeunesse iranienne.  De cette jeunesse iranienne, celle qui vient de participer massivement aux élections de 19 mai 2017, quelques jours avant la diffusion du film, dans l’espoir de construire et reconstruire un meilleur avenir.

Le documentaire est tellement biaisé qu’il nous a empêché de mettre en place un véritable débat profond sur les autorités iraniennes. Alors, pourquoi pas critiquer les traitements médiatiques occidentaux vis-à-vis des “Autres” ? C’est ce que j’appelle la “pornographie de misère” : les médias qui surfent sur les misères des gens pour attirer plus de lecteurs et de téléspectateurs. Ainsi, nous avons profité l’occasion pour la critiquer.

DROIT DE SUITE

Iran, cache-cache avec mollahs

DROIT DE SUITE : Iran, cache-cache avec mollahs

Je remercie Jean-Pierre Gratien qui nous a offert l’occasion de cet échange.

J’ai eu l’honneur de débattre à coté de : Azadeh Kian, Shahla Shafigh, et Jean-François Colosimo.

PS : dans une partie du débat, j’ai insisté, de manière involontaire, sur la notion de “totalitaire”. Or, j’aurais souhaité emprunter à Hannah Arendt le terme de “autoritaire” pour désigner l’ensemble des systèmes politiques.