Hossein : « Il se moquait de la parole de Dieu. »
Saïd : « Dieu n’a pas besoin qu’on le défende contre un crétins. Il a besoin que tu maîtrise tes instincts. Il a besoin que tu fasses preuve d’un peu de patience mon frère.
Plus tu nous impliques dans des échauffourées, plus tu fragilises la guerre sainte que nous allons mener. »
Hossein : » D’où venez-vous ? »
Saïd : « D’où ? «
Hossein : » Oauis, d’où venez-vous ? Pas du ghetto, pas vrai ? «
Saïd : » Je suis né dans le ghetto. Mais j’en suis sorti. J’ai parcouru le monde mon Hossein. J’ai étudié les grandes religions. Je me suis assis aux pieds de mystiques de shamans, de fous. Je connais le monde Hossein ! »
Hossein : « Oui. Mais vous avez peut-être oublié d’où vous venez. »
Saïd : « Mais je n’ai pas oublié qui je suis. »
Hossein : « Allah m’a peut-être envoyé pour vous le rappeler. »
Deux prisonniers, deux hommes forts se trouve face à face. Souriant, Hossein fait un geste de boxe contre son ami et adversaire. Déçu, Saïd lui répond avec un sourire froid.