Il existe une « fenêtre de tir » entre la prise de fonctions de Joe Biden au mois de janvier et l’élection présidentielle iranienne au mois de juin 2021. Si dans ce laps de temps, les États-Unis assouplissent les sanctions économiques et l’exécutif iranien se montre diplomatiquement actif, il est possible d’espérer une victoire des réformistes à la prochaine élection présidentielle.
Dans ce contexte, la France, et plus généralement l’Union européenne, peuvent jouer un rôle actif et décisif pendant cette période de six mois. Paris peut se positionner en tant que médiateur entre les deux parties. Une reprise rapide des négociations et une levée partielle des sanctions avant l’élection présidentielle iranienne auront des conséquences essentielles sur l’issue de cette élection. Une élection d’importance stratégique pour l’Iran et le Moyen-Orient, mais aussi pour l’Europe et le reste du monde.
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